Identifier: dedakaraunigerla00riem (find matches)
Title: De Dakar au Niger; la question du chemin de fer et la mise en valeur des territories de la Sénégambie et du Niger
Year: 1908 (1900s)
Authors: Riembau, Frédéric, 1873-
Subjects: Railroads
Publisher: Paris A. Challamel
Contributing Library: Robarts - University of Toronto
Digitizing Sponsor: University of Toronto

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. Ainsi la caractéristique de la région délimitée ci-dessus, danstonte sa partie nord-ouest et jusquà la ligne de partage des eaux,assez peu sensible même, entre la Falémé et la Gambie, est lab-sence de tout cours deau affluant au Sénégal, comme de tout acci-dent de terrain appréciable. Dune façon générale, le sol, argilo-sablonneux, pauvre durant la saison sèche, est au contraire dunecertaine fertilité de juin à novembre, sous laction des pluies dhi-vernage; le pays, légèrement boisé, se couvre alors dune végétationabondante. Toute la partie nord-ouest de ce territoire, en effet,appartient au Ferlo, région non pas précisément désertique, commeon la parfois représentée, puisquelle est occupée durant la saisondhivernage par des peuples nomades et que ceux-ci y trouvent IVeH, DAKAR 100 50 Limites des colonies ètranaèves - . Françaises Tracé TMès-Eajes llVjsrmet)7racé Tiiès - TaJaij (2?projet I(/■ Z 022e dinfluence du tracé ITnès - Falarx - Boumhou
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— IU — dexcellents pâturages pour leurs nombreux troupeaux, mais émi-nemment pauvre et inhabitable pendant la période de sécheresse . A Test du Ferlo et du Ferlo-Boundou, jusquà la Falémé, le paysest moins déshérité : au sud de létroite bande montagneuse quilimite le lit duSénégal, sétend, en effet, le Boundou, pays de plaineégalement, mais donl la végétation est plus dense, dont la mono-tonie est rompue de loin en loin par la présence de quelques beauxvillages. Luniformité de cette plaine enfin est coupée de temps àautre par de soudai les dépressions creusées par le lit de nombreuxravins, dont les rives parfois demeurent verdoyantes même ensaison sèche. En hivernage ce sont autant de torrents qui débordentau loin, inondant et fertilisant le sol par un apport assez considé-rable dhumus; puis, dès que les pluies ont cessé, tous ces coursdeau sont à sec. Là du moins, les indigènes peuvent demeurer àhabitat fixe mais ils en sont réduits le plus souve

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